Quand on regarde Le Nounou, la comédie sociale de TF1 portée par Booder, on est tout de suite plongé dans un univers où les éclats de rire côtoient des messages de tolérance. Cette série, qui a séduit 5,38 millions de téléspectateurs lors de son pilote en février 2024, joue sur le choc des cultures : une banlieue chic face à une cité populaire, un nounou atypique au cœur d’une famille recomposée, et même un mariage aristocratique dans un château. Mais où tout cela a-t-il été filmé ? Les décors, qui oscillent entre des maisons cossues, des HLM et des collèges chics, ont une histoire à raconter. Cet article vous emmène dans les coulisses des lieux de tournage de Le Nounou, en région parisienne, de La Garenne-Colombes à des châteaux mystérieux, pour dévoiler les secrets d’une production pleine de vie. Prêt pour la visite ?
Pourquoi la région parisienne est-elle le décor parfait pour Le Nounou ?
Imaginez une région où les immeubles modernes jouxtent des pavillons bourgeois, où les parcs verdoyants contrastent avec des tours de béton, et où chaque coin de rue peut devenir un plateau de cinéma. Bienvenue en région parisienne, le cœur battant des tournages de Le Nounou. Depuis le pilote, filmé entre mai 2022 et l’été 2023, jusqu’aux nouveaux épisodes lancés en juillet 2024, l’Île-de-France a offert une toile idéale pour cette comédie sociale. Pourquoi ici ? D’abord, pour la diversité des décors. Une banlieue chic avec ses villas imposantes, comme celle des Berthier, peut être à deux pas d’une cité populaire, comme les Prés Fleuris, où Samir, le personnage de Booder, puise ses racines. Cette proximité géographique reflète le choc des cultures au centre de la série, et l’Île-de-France, avec ses multiples visages, était le choix évident.
Mais il y a aussi des raisons pratiques. La région parisienne regorge de techniciens, de studios, et d’une logistique bien rodée, ce qui facilite les tournages à budget serré. Les équipes de Thomas Sorriaux, le réalisateur, n’avaient qu’à parcourir quelques kilomètres pour passer d’un collège chic à une maison familiale. Et puis, avouons-le, filmer près de Paris, c’est aussi l’assurance de trouver des figurants en pagaille, des adolescents aux retraités, prêts à donner vie aux scènes. Une fois, en passant près d’un tournage à Saint-Denis, j’ai vu une foule de curieux attendre une pause pour apercevoir une star. C’est ça, l’Île-de-France : un terrain de jeu où le cinéma s’invite partout, et où Le Nounou a trouvé son rythme.
Comment La Garenne-Colombes a accueilli le tournage de Le Nounou
Parlons d’un lieu qui sort du lot : La Garenne-Colombes, une petite ville des Hauts-de-Seine qui a servi de décor à une scène clé de Le Nounou. En septembre 2023, l’équipe s’est installée dans un collège chic de cette commune pour filmer une séquence avec des collégiens, certains jouant des racketteurs, d’autres des élèves studieux. La Garenne-Colombes, avec ses rues calmes et ses bâtiments soignés, offrait l’ambiance parfaite pour incarner une école huppée, loin des clichés des banlieues populaires. Ce choix m’a surpris au départ – pourquoi pas Neuilly-sur-Seine, plus souvent associée au luxe ? Mais en y réfléchissant, La Garenne-Colombes a ce charme discret, presque secret, qui convient à une comédie sociale. Ses avenues bordées d’arbres et ses établissements modernes ont dû séduire l’équipe pour leur réalisme sans ostentation.
Filmer dans un collège, c’est tout un art. Il faut gérer des adolescents surexcités, des emplois du temps scolaires, et des parents curieux qui passent par là. J’imagine l’équipe courant après le soleil pour capter la lumière parfaite dans la cour, pendant que Booder improvise une blague pour détendre l’atmosphère. Ce décor, bien que limité à une scène, montre à quel point Le Nounou mise sur des lieux crédibles pour ancrer son histoire. Et qui sait ? Peut-être que d’autres scènes, encore non révélées, ont été tournées dans cette ville. La Garenne-Colombes, discrète mais efficace, s’est glissée sous les projecteurs, prouvant que même une petite commune peut briller dans une production TF1.
Banlieue chic et cité : où Samir bouleverse les codes
L’un des charmes de Le Nounou, c’est ce va-et-vient entre deux mondes : la banlieue chic, avec ses villas cossues et ses jardins impeccables, et la cité, avec ses tours grises et son énergie brute. Ces décors, tous filmés en région parisienne, sont au cœur du récit. Dans le pilote, Samir débarque chez les Berthier, une famille bourgeoise vivant dans une maison qui pourrait sortir d’un magazine de déco. On imagine une villa à Neuilly-sur-Seine ou à Le Vésinet, avec de grandes baies vitrées et un gazon taillé au millimètre. Ce décor, lumineux et ordonné, contraste avec la cité des Prés Fleuris, où Samir a grandi. Les HLM, les cours bétonnées, les graffitis discrets – tout cela donne une texture authentique, peut-être filmée à Saint-Denis ou Bobigny, des villes connues pour leurs quartiers populaires.
Ce contraste n’est pas juste visuel, il porte l’histoire. Quand Samir, avec son franc-parler et son humour, entre dans le monde policé des Berthier, les décors amplifient le choc des cultures. La maison bourgeoise devient un terrain de jeu pour des gags, tandis que la cité rappelle les racines du héros. J’ai repensé à une balade dans une banlieue huppée, où une villa imposante voisinait avec un terrain vague. C’est cette dualité que Le Nounou capture si bien. En choisissant des décors réalistes, l’équipe de Thomas Sorriaux a donné à la série une âme, un ancrage qui parle à tout le monde, qu’on vive dans une tour ou un pavillon.
Quel château a servi au tournage de Le Nounou : Le Mariage ?
Maintenant, parlons d’un décor qui intrigue : le château du double épisode Le Mariage, tourné à partir de juillet 2024. Dans cet épisode, Samir se retrouve au cœur d’un mariage aristocratique, un cadre bien loin de son quotidien. Un château en région parisienne ? C’est ambitieux pour une comédie sociale, et ça pique la curiosité. On peut imaginer un lieu comme Chantilly, avec ses tourelles de conte de fées, ou Vaux-le-Vicomte, connu pour ses jardins majestueux. Ces châteaux, à moins d’une heure de Paris, sont des habitués des tournages, offrant des salles ornées de dorures et des escaliers dignes d’un bal. Mais il pourrait aussi s’agir d’un manoir plus discret, loué pour l’occasion, avec des lustres en cristal et des tapis rouges pour l’ambiance.
Filmer dans un château, ce n’est pas une mince affaire. Il faut gérer des meubles d’époque, éviter de rayer les parquets, et coordonner des figurants en costumes de gala. J’imagine l’équipe, un peu intimidée par les lieux, plaisantant sur le fait que Booder pourrait accidentellement renverser un vase hors de prix. Ce décor, grandiose et inattendu, montre l’évolution de Le Nounou : après le succès du pilote, TF1 et Alef One ont vu plus grand, osant des lieux qui sortent de l’ordinaire. Le château, quel qu’il soit, devient un symbole : même dans un monde de luxe, Samir reste fidèle à lui-même, et c’est ça qui fait rire et touche. Reste à savoir où se trouve ce lieu – un mystère que les fans aimeraient percer.
Collèges et orchestres : les lieux surprenants de Le Nounou
Au-delà des banlieues et des châteaux, Le Nounou explore des décors plus inattendus, comme un collège chic à La Garenne-Colombes ou une salle de répétition pour un orchestre philharmonique de jeunes. Le collège, déjà mentionné, est un lieu clé du pilote, avec ses couloirs impeccables et sa cour animée. C’est là que Samir doit gérer des adolescents, entre racketteurs et élèves studieux, dans des scènes pleines d’humour. Ce décor, filmé en septembre 2023, ancre la série dans une réalité scolaire, un univers où les enfants prennent le pouvoir et où Booder excelle à improviser. On imagine les rires sur le plateau, avec des ados essayant de voler la vedette.
Mais le décor qui m’a vraiment surpris, c’est cette salle d’orchestre philharmonique, mentionnée dans un casting pour le pilote. Une comédie sociale qui intègre des jeunes flûtistes en pleine répétition ? C’est audacieux. Peut-être une salle de conservatoire à Paris, avec des murs insonorisés et des chaises alignées, ou un auditorium en banlieue, transformé pour l’occasion. Ce lieu, rarement associé aux comédies familiales, ajoute une touche de fraîcheur. J’ai repensé à un concert scolaire où des enfants jouaient avec sérieux, sous le regard amusé des parents. C’est cette énergie que Le Nounou semble capturer, en plaçant Samir dans des situations décalées. Ces décors, collèges ou orchestres, prouvent que la série n’a pas peur de surprendre.
Tourner Le Nounou en région parisienne : une aventure logistique
Filmer Le Nounou en région parisienne, c’est un peu comme organiser un grand dîner avec des invités imprévisibles : tout doit être parfait, mais il y a toujours un grain de sable. Entre les tournages du pilote en 2022 et 2023, et ceux des nouveaux épisodes en juillet 2024, l’équipe a dû jongler avec des défis de taille. Coordonner des figurants, surtout des enfants et des adolescents, n’est pas une promenade de santé. Il faut gérer les autorisations parentales, les horaires scolaires, et les éclats de rire intempestifs. Ajoutez à cela la météo capricieuse de l’Île-de-France, capable de passer du soleil à la pluie en une heure, et vous obtenez un tournage qui demande de l’agilité.
Les décors variés – collèges, maisons, châteaux – compliquent encore les choses. Transporter du matériel dans un château historique, c’est risquer de rester coincé dans un escalier étroit. Filmer dans une cité, c’est négocier avec les habitants pour éviter les bruits de fond. Pourtant, ces contraintes ont un côté stimulant. On imagine Booder, entre deux prises, plaisantant avec les figurants pour garder l’ambiance légère. La région parisienne, avec ses studios proches et ses lieux accessibles, a permis à Alef One et TF1 de rester dans les clous du budget tout en offrant des décors riches. Ce choix, à la fois pratique et artistique, a donné à Le Nounou une authenticité qui résonne avec les téléspectateurs.
Des lieux qui donnent vie à Le Nounou
Les lieux de tournage de Le Nounou ne sont pas de simples arrière-plans. En région parisienne, de La Garenne-Colombes aux banlieues chics, en passant par des cités vibrantes et un château mystérieux, chaque décor raconte une facette de l’histoire. Une maison bourgeoise chez les Berthier, un collège animé, une salle d’orchestre pleine de jeunes talents – ces lieux, filmés avec soin par Thomas Sorriaux, donnent à la série son énergie et son cœur. Ils reflètent le choc des cultures, l’humour de Samir, et l’universalité des thèmes abordés.
Si vous passez par La Garenne-Colombes ou une banlieue parisienne, ouvrez l’œil : peut-être reconnaîtrez-vous un décor familier. Et si vous êtes fan de Booder ou de TF1, plongez dans Le Nounou sur TF1+ pour savourer ces lieux à l’écran. Les décors, comme les personnages, ont une histoire à raconter – et celle-ci vaut le détour. Alors, envie de revisiter la série ou de traquer ces lieux en vrai ?