Dans les coulisses du paradis : les lieux enchanteurs du tournage de Ticket to Paradise
Ticket to Paradise, la nouvelle comédie romantique portée par le duo iconique George Clooney et Julia Roberts, nous embarque dans un voyage idyllique sur les traces d’un couple divorcé qui se retrouve pour empêcher le mariage de leur fille. Sous la houlette du réalisateur Ol Parker, le film promet de nous faire vibrer dans des décors paradisiaques. Car au-delà de l’alchimie entre les acteurs, les lieux de tournage jouent un rôle essentiel pour planter le décor et nous immerger dans cette histoire d’amour teintée d’exotisme. Mais pour parvenir à ce résultat à l’écran, le chemin a été semé d’embûches pour l’équipe du film, confrontée à l’épidémie de Covid-19.
Un tournage bouleversé par la pandémie
Initialement, le tournage de Ticket to Paradise devait se dérouler entre l’Australie et Bali, l’île indonésienne servant de décor principal à l’intrigue. Mais la pandémie mondiale a rebattu les cartes. Avec les restrictions de voyage et les mesures de confinement, Bali est soudainement devenu inaccessible. Un véritable coup dur pour la production, qui a dû trouver des solutions alternatives dans l’urgence pour maintenir le tournage. Car repousser le projet n’était pas envisageable, au risque de perdre les acteurs principaux, dont l’emploi du temps est très chargé. Il a donc fallu faire preuve de créativité et d’adaptabilité pour trouver de nouveaux lieux de tournage, capables de retranscrire l’atmosphère et la beauté des paysages balinais.
Le Queensland, un substitut idéal pour Bali
Face à l’impossibilité de tourner à Bali, l’équipe de production a dû trouver un lieu de substitution offrant des décors similaires. C’est finalement le Queensland, en Australie, qui a été choisi. Cette région de la côte Est australienne présentait de nombreux atouts pour un tournage de cette envergure. Outre ses paysages spectaculaires, entre plages de sable blanc, jungle tropicale et îles paradisiaques, le Queensland dispose d’importantes infrastructures techniques et d’un grand bassin de professionnels du cinéma. Un contexte favorable, renforcé par les aides publiques et le soutien actif de la région à la production cinématographique. Des incitations qui ont convaincu les studios Universal Pictures et Working Title Films d’y poser leurs caméras.
Autre avantage non négligeable en pleine période de pandémie, l’Australie comptait très peu de cas de Covid-19 au moment du tournage prévu, à l’automne 2021. Cela garantissait des conditions de travail sûres pour les équipes. Toutefois, conscient qu’il manquerait des plans essentiels au film, Ol Parker a tenu à tourner quelques scènes complémentaires à Bali, une fois le confinement levé sur l’île. Une façon d’ancrer le film dans son décor original et d’apporter une touche d’authenticité à cette histoire ancrée dans la culture balinaise.
Tourner en Australie : entre défis logistiques et contraintes sanitaires
Mais tourner en Australie en pleine pandémie n’a pas été un long fleuve tranquille. Première difficulté : acheminer les équipes artistiques, notamment l’équipe américaine et les acteurs principaux, jusqu’au Queensland. À leur arrivée sur le sol australien, tous ont dû observer une quarantaine stricte de 15 jours avant de pouvoir rejoindre le plateau de tournage. Un sacrifice nécessaire pour préserver la santé de tous et garantir la bonne marche du projet. Heureusement, le réalisateur a pu s’appuyer sur une équipe technique essentiellement australienne, ce qui a facilité la logistique.
Une fois sur le plateau, le mot d’ordre était : sécurité. Précautions et protocoles sanitaires stricts étaient de rigueur pour éviter tout risque de contamination. Tests PCR réguliers, port du masque, distanciation… Des contraintes inhabituelles pour un tournage, qui ont demandé à chacun de s’adapter. Mais la bonne humeur communicative de George Clooney et Julia Roberts a contribué à maintenir le moral des troupes. Une belle leçon de professionnalisme et d’engagement, pour un film placé sous le signe du dépassement de soi.
Recréer l’atmosphère balinaise loin de Bali
Tourner loin de Bali ne voulait pas dire renoncer à l’authenticité. Pour retranscrire fidèlement l’atmosphère balinaise, un important travail de recherche sur la culture et les traditions locales a été mené en amont. L’équipe a notamment pu compter sur l’expertise de Pak Agung Pindha, un consultant culturel indonésien, qui a joué un rôle essentiel pour guider le réalisateur et les acteurs. Grâce à ses précieux conseils, le film restitue avec un grand souci du détail les cérémonies traditionnelles, comme le mariage balinais ou le rituel du limage de dents.
Cette quête d’authenticité se retrouve aussi dans les décors et les costumes, qui ont fait l’objet d’un soin particulier pour coller à la réalité balinaise. Pas question de tomber dans les clichés ou l’approximation. L’équipe a également tenu à mettre en valeur la délicieuse gastronomie locale, en intégrant à l’écran des plats typiques comme le cochon de lait rôti ou les plats épicés, sublimés par les épices indonésiennes. De quoi éveiller les papilles des spectateurs et leur donner un avant-goût savoureux de Bali !
À la découverte des lieux de tournage paradisiaques du Queensland
Si Bali reste l’âme de Ticket to Paradise, le Queensland lui offre son écrin naturel. Le film nous entraîne dans un périple au cœur des paysages spectaculaires de cette région d’Australie. Des plages de sable blanc immaculé aux luxuriantes forêts tropicales, en passant par des hôtels au charme fou, les principales locations utilisées rivalisent de beauté et d’exotisme. À l’heure où le voyage reste une aventure compliquée, Ticket to Paradise offre aux spectateurs une formidable occasion de s’évader et de s’immerger dans une destination de rêve, depuis leur fauteuil. Une bouffée d’air frais bienvenue après les longs mois de pandémie et de confinement.
Car le Queensland regorge de trésors, souvent méconnus du grand public. À travers sa caméra, Ol Parker dévoile toute la splendeur de cet écrin naturel à la beauté époustouflante. Des images à couper le souffle, qui donnent envie de sauter dans le premier avion pour l’autre bout du monde. Le film agit comme une formidable carte postale, une invitation au voyage et à la découverte. De quoi ravir l’office de tourisme du Queensland !
Conclusion
Au-delà de la romance et des paysages de carte postale, Ticket to Paradise restera comme une formidable aventure humaine et artistique. Le film aura demandé à toute l’équipe de se dépasser et de s’adapter, dans un contexte sanitaire compliqué. Un tournage riche en défis et en émotions, porté par la bienveillance du réalisateur Ol Parker et le talent des acteurs. Julia Roberts et George Clooney auront, une fois de plus, démontré leur incroyable alchimie à l’écran.
Après ce voyage éprouvant et dépaysant dans les coulisses de sa création, on a hâte de découvrir le résultat à l’écran. Ticket to Paradise a tous les atouts pour devenir la nouvelle romance culte qui fera rêver les spectateurs et leur donnera envie de s’envoler pour ces destinations de rêve que sont le Queensland et Bali. Deux joyaux complémentaires, qui conjuguent leurs charmes pour faire briller cette histoire d’amour solaire. Un pur moment d’évasion et de divertissement, dont on ressort avec le sourire et des images plein la tête. Que demander de plus ?