Un village perché au flanc d’une montagne, une mairie devenue gendarmerie, une bastide marseillaise aux airs de mystère. Voilà les décors de La Vallée des mensonges, un téléfilm haletant diffusé sur France 3 en 2014. Adapté du roman de Catherine Velle, ce thriller suit Laura Fanton, interprétée par Julie de Bona, qui revient dans son village natal pour ouvrir une maison d’hôtes, seulement pour déterrer des secrets enfouis. Si l’histoire se déroule dans les Cévennes, c’est le Vaucluse qui a prêté ses paysages saisissants, de Brantes à Savoillan, en passant par la Bastide de Tour Sainte à Marseille. Mais où exactement les caméras ont-elles capturé cette tension ? Quels lieux donnent à ce téléfilm son atmosphère si particulière ? Cet article vous guide à travers les lieux de tournage, des ruelles escarpées aux vallées sauvages, avec des astuces pour les explorer. Que vous soyez fan de suspense ou voyageur curieux, préparez-vous à plonger dans un Vaucluse où chaque pierre semble murmurer une histoire.
Pourquoi le Vaucluse Envoûte dans La Vallée des mensonges
Un thriller a besoin d’un décor qui raconte autant que les personnages. Dans La Vallée des mensonges, le Vaucluse joue ce rôle à la perfection. Bien que l’intrigue soit ancrée dans les Cévennes, les villages de Brantes et Savoillan, nichés dans la Vallée du Toulourenc, ont été choisis pour leur beauté brute et leur isolement. Ces hameaux, avec leurs maisons de pierre et leurs vues sur le Mont Ventoux, dégagent une aura de mystère, comme si le passé y était encore tapi. Les équipes de Pampa Production, sous la direction de Stanislas Graziani, ont vu dans ces paysages un miroir idéal pour les secrets de l’histoire.
Ce choix n’est pas anodin. Le Vaucluse, avec ses vallées encaissées et ses villages perchés, évoque une France intemporelle, loin du tumulte. En 2013, lorsque les caméras se sont installées, le silence des lieux a dû amplifier chaque scène. Lors d’une balade dans la région, l’idée qu’un village de 80 âmes puisse devenir le cœur d’un thriller a quelque chose de fascinant. On imagine Julie de Bona, scrutant l’horizon, tandis qu’un drone capture la grandeur des lieux. Le Vaucluse n’est pas qu’un décor ; c’est un complice, un gardien des mensonges.
Brantes : Le Village Perché des Mystères
Perché à flanc de colline, Brantes est la star visuelle de La Vallée des mensonges. Ce village du Vaucluse, filmé entre août et septembre 2013, incarne le “haut village” de l’histoire, un lieu où les secrets semblent gravés dans la pierre. Avec ses ruelles étroites et ses maisons blotties contre la montagne, Brantes offre un décor à couper le souffle, sublimé par les drones de Pampa Production. Ces plans aériens, capturant les toits ocre sous le ciel provençal, donnent au téléfilm une ampleur presque cinématographique. C’est ici que Laura Fanton revient, confrontée aux ombres de son passé.
Ce qui frappe, c’est la quiétude de Brantes. Avec à peine 80 habitants, le village semble hors du temps, parfait pour un thriller où chaque regard peut cacher une vérité. Les équipes ont su tirer parti de cette atmosphère, transformant les lieux en un personnage à part entière. En repensant à Brantes, une image amusante vient : un habitant, observant les caméras, plaisantant sur son village devenu scène de crime. Brantes, avec son charme austère, est le genre d’endroit où l’on s’arrête, souffle coupé, pour écouter le vent et imaginer les scènes tournées sous ces cieux.
Savoillan : Gendarmerie et Marché sous les Caméras
À quelques kilomètres, Savoillan, autre perle de la Vallée du Toulourenc, joue le rôle du “bas village” dans La Vallée des mensonges. Ce hameau, tout aussi discret avec ses 80 âmes, a vu sa mairie se métamorphoser en gendarmerie pour le tournage. Une transformation maligne, qui donne à ce bâtiment modeste des airs d’enquête policière. Plus surprenant encore, les équipes ont créé un marché fictif près de l’église, une scène inventée de toutes pièces puisque Savoillan n’a pas de marché réel. Cette ruse, orchestrée en août 2013, reflète le titre du téléfilm : un mensonge bien ficelé pour servir l’histoire.
Les habitants ont aussi joué leur partition. Des locaux, comme Marie-Noëlle Bauvois, se sont glissés dans la peau d’extras, ajoutant une touche d’authenticité. On imagine l’effervescence dans ce village paisible, avec 50 techniciens, des projecteurs, et Andréa Ferréol répétant ses lignes. Lors d’une visite à Savoillan, l’envie de chercher la mairie, de scruter ses murs pour un indice du tournage, devient presque un jeu. Ce lieu, simple mais chargé d’histoires, prouve que les plus petits villages peuvent briller sous les feux des caméras.
Bastide de Tour Sainte : Une Maison de Secrets à Marseille
Si Brantes et Savoillan incarnent la ruralité, la Bastide de Tour Sainte, à Marseille, apporte une touche d’élégance inattendue. Cette demeure, utilisée comme Les Magnans, la maison familiale de Laura Fanton, est au cœur de l’intrigue. Pourtant, son emplacement urbain, loin des vallées du Vaucluse, surprend. Pourquoi Marseille pour une histoire censée se dérouler dans les Cévennes ? La réponse tient dans la grandeur de la Bastide, avec ses murs imposants et son parc, parfaite pour symboliser un passé familial lourd de secrets. En 2013, Stanislas Graziani a su tirer parti de ce contraste.
La Bastide de Tour Sainte évoque une époque révolue, un lieu où chaque pièce pourrait cacher une vérité. On imagine Julie de Bona, traversant ses couloirs, tandis que Stéphane Rideau murmure un indice. Ce choix audacieux, mêlant ville et campagne, enrichit le téléfilm. En pensant à ce lieu, une idée légère surgit : un technicien, ébloui par la Bastide, a-t-il rêvé d’y tourner un autre film ? Ce décor, à la fois majestueux et discret, invite à s’interroger : quelles histoires Les Magnans a-t-elle bien pu inspirer ?
Visiter les Lieux de Tournage : Votre Aventure dans le Vaucluse
Et si vous partiez sur les traces de La Vallée des mensonges ? Les lieux de tournage, ancrés dans le Vaucluse et à Marseille, sont accessibles et gorgés de charme. Commencez par Brantes, un village perché à une heure d’Avignon. Ses ruelles, idéales pour la photographie, s’explorent à pied, avec une pause pour admirer le Mont Ventoux. Savoillan, tout proche, est plus discret mais tout aussi captivant. La mairie, désormais redevenue elle-même, mérite un coup d’œil, tout comme l’église où le faux marché a pris vie. Une voiture est recommandée pour relier ces hameaux, surtout en automne, quand les couleurs explosent.
Pour la Bastide de Tour Sainte, direction Marseille. Cette propriété privée n’est pas ouverte au public, mais son parc et ses abords, visibles depuis la rue, suffisent à capter son aura. Combinez la visite avec une balade dans le quartier de Saint-Julien, calme et verdoyant. Un conseil : prévoyez une journée pour explorer la Vallée du Toulourenc, avec un pique-nique près de la rivière. En planifiant ce périple, l’envie de s’arrêter dans un bistrot, un thriller à la main, devient presque irrésistible. Ces lieux, marqués par France 3, sont une invitation à voyager, appareil photo en bandoulière.
L’Impact de La Vallée des mensonges : Villages et Fierté Locale
Un tournage dans un village comme Brantes ou Savoillan ne passe pas inaperçu. En 2013, l’arrivée de Pampa Production, avec ses 50 techniciens, a secoué la tranquillité de la Vallée du Toulourenc. Les habitants, loin de rester en coulisses, ont participé : Marie-Noëlle Bauvois et d’autres ont endossé des rôles d’extras, apportant leur chaleur aux scènes. Cette implication a créé un lien unique entre le téléfilm et la communauté, une fierté palpable lorsque La Vallée des mensonges a attiré 4 millions de téléspectateurs sur France 3.
Le téléfilm a aussi donné un coup de projecteur à ces villages méconnus. Brantes, souvent éclipsé par des voisins comme Gordes, a gagné en visibilité, attirant curieux et cinéphiles. Savoillan, avec sa mairie-gendarmerie, est devenu un sujet de conversation locale. En repensant à cet impact, une image vient : un café à Brantes, où les habitués débattent encore du jour où Andréa Ferréol a traversé la place. La Vallée des mensonges n’a pas seulement raconté une histoire ; elle a fait briller le Vaucluse, invitant le monde à découvrir ses trésors cachés.
Derrière les Caméras : Drones et Défis dans le Vaucluse
Filmer dans des villages comme Brantes et Savoillan n’est pas une mince affaire. En août 2013, Pampa Production a relevé le défi, installant des plateaux dans des ruelles escarpées et des vallées isolées. Les drones, une innovation pour l’époque, ont joué un rôle clé, capturant des vues aériennes qui donnent au téléfilm son souffle épique. Imaginez un opérateur, scrutant son écran, ajustant le vol pour saisir Brantes sous un angle parfait, tandis que Stanislas Graziani valide la prise. Ces images, montrant la Vallée du Toulourenc dans toute sa splendeur, sont au cœur de l’esthétique du téléfilm.
Mais filmer dans des hameaux reculés a ses contraintes. Les routes étroites, les habitants curieux, la météo capricieuse : chaque jour devait être une petite aventure. La transformation de la mairie de Savoillan en gendarmerie ou la création d’un marché fictif demandaient une logistique précise. Lors d’une réflexion sur ce tournage, une pensée amusante surgit : un drone a-t-il frôlé un clocher par mégarde ? Ces défis, surmontés par l’équipe, ont donné à La Vallée des mensonges une authenticité rare, celle d’un Vaucluse filmé avec passion et audace.
Lieux de Tournage de La Vallée des mensonges
Des ruelles de Brantes aux placettes de Savoillan, en passant par la majestueuse Bastide de Tour Sainte à Marseille, La Vallée des mensonges fait du Vaucluse un acteur à part entière. Ce téléfilm, porté par Julie de Bona et France 3, transforme des villages discrets en décors de thriller inoubliables. Que vous soyez accro au suspense ou amoureux des paysages, ces lieux de tournage vous appellent. Alors, pourquoi ne pas planifier une escapade ? Flânez à Savoillan, photographiez Brantes, ou rêvez devant la Bastide. Et si un lieu vous touche, partagez-le – La Vallée des mensonges, c’est une invitation à explorer, à frissonner, et à tomber sous le charme du Vaucluse.