Picturez des sentiers bordés de bruyère, un village blotti au creux des montagnes, et un âne têtu qui vole la vedette. C’est l’univers d’Antoinette dans les Cévennes, la comédie pétillante de Caroline Vignal qui a conquis les cœurs avec Laure Calamy et son acolyte à quatre pattes, Patrick. Si vous cherchez lieu de tournage Antoinette dans les Cévennes, c’est que vous voulez poser vos pas sur le chemin de Stevenson, dans les paysages sauvages de Lozère, là où Florac et Mont Lozère donnent vie à cette aventure. Cet article vous emmène à Le Pont-de-Montvert, dans les coulisses avec Patrick, et jusqu’en Île-de-France, avec un guide pour randonner dans les Cévennes. Inspirez l’air pur des montagnes, et partons explorer ces décors qui font tout le charme du film.
Mont Lozère : Les paysages sauvages qui volent la vedette
Quand Antoinette dans les Cévennes dévoile ses grands espaces, c’est Mont Lozère qui s’impose à l’écran. En juin et juillet 2019, l’équipe a arpenté cette montagne rude et préservée, filmant au Sommet de Finiels, au Roc du Couillou, et au Col du Sapet. Ces lieux, perchés dans le parc national des Cévennes, offrent des vues à couper le souffle : des landes battues par le vent, des rochers sculptés par le temps, et des horizons où l’on pourrait presque perdre Antoinette, incarnée par une Laure Calamy à la fois drôle et touchante. Chaque pas sur ces sentiers, c’est une page du chemin de Stevenson, le GR70, qui se tourne.
Mont Lozère n’est pas juste un décor. Sa beauté brute reflète le voyage intérieur d’Antoinette, entre chaos amoureux et quête de liberté. Une anecdote circule : Caroline Vignal, inspirée par une randonnée en 2010, a choisi ces lieux pour leur capacité à “parler d’eux-mêmes”. En imaginant Laure Calamy râlant derrière Patrick sous un ciel changeant, on sourit – la montagne, elle, reste imperturbable. Ces paysages, presque hors du temps, donnent envie de chausser ses bottes et de grimper jusqu’au Finiels, juste pour voir si l’horizon est aussi vaste qu’à l’écran. Franchement, tourner ici, c’était comme inviter la nature à jouer un rôle.
Florac : La fin du voyage d’Antoinette dans un écrin cévenol
Au terme de son périple, Antoinette pose ses valises à Florac, une petite ville nichée au cœur des Cévennes. En 2019, Florac a marqué la dernière étape du tournage, avec ses ruelles pavées, son marché coloré, et la rivière Tarnon qui serpente doucement. Ce décor, à la fois intime et ouvert, incarne la douceur d’une arrivée, comme si Laure Calamy, après ses déboires amoureux, trouvait enfin un refuge. On imagine les habitants, fiers de leur ville, assistant aux prises, peut-être en chuchotant sur le passage de Patrick, l’âne star.
Ce qui rend Florac si spécial, c’est son charme discret. Les façades en pierre, les platanes ombrageux, tout semble inviter à ralentir. En repensant à une escapade dans un village semblable, l’odeur des châtaignes grillées et le murmure d’une fontaine reviennent en mémoire – Florac a cette même âme. Le film a dopé le tourisme local, avec des avant-premières festives qui ont mis Lozère sous les projecteurs. On regrette presque de ne pas savoir quelle scène précise a été tournée ici – un café, une place ? Mais une chose est sûre : Florac est une invitation à flâner, un appareil photo à la main, en quête d’un peu de l’énergie d’Antoinette.
Le Pont-de-Montvert : Un village au cœur du GR70
Sur le chemin de Stevenson, Le Pont-de-Montvert est un arrêt incontournable. Ce village de Lozère, avec son pont médiéval et ses maisons en granit, a accueilli l’équipe en 2019 pour des scènes clés. On imagine Laure Calamy, sac au dos, traversant le Tarn avec Patrick, sous le regard curieux des habitants. Le Pont-de-Montvert, ancré dans l’histoire des Cévennes et lié au voyage de Robert Louis Stevenson en 1878, donne au film une profondeur, comme si chaque pierre racontait une aventure.
Ce lieu respire l’authenticité. Les ruelles étroites, les forêts environnantes, tout évoque un monde où le temps s’écoule plus lentement. Une histoire amusante : des figurants locaux, peut-être des bergers ou des commerçants, ont prêté leurs visages au film, ajoutant une touche de vérité. En flânant près du pont, on pourrait presque entendre Patrick braire au loin – un son qui, paraît-il, surprenait l’équipe à chaque prise. Le Pont-de-Montvert est le genre d’endroit où l’on s’arrête, émerveillé, en se disant que le cinéma sait dénicher des pépites. C’est une étape qui donne envie de suivre le GR70, ne serait-ce que pour sentir l’âme des Cévennes.
Patrick, l’âne star : Les coulisses d’un duo improbable
Impossible de parler d’Antoinette dans les Cévennes sans évoquer Patrick, l’âne qui vole la vedette à Laure Calamy. En 2019, cet acolyte à quatre pattes a donné du fil à retordre à l’équipe, mais aussi des moments inoubliables. Deux ânes ont incarné Patrick : l’un, vif, pour les scènes de marche ou les “cascades” sur Mont Lozère ; l’autre, plus expressif, pour les gros plans où ses yeux malicieux font craquer le public. Laure Calamy, guidée par la dresseuse Emilie Michelon, a appris à le mener, non sans quelques coups de tête et braiements intempestifs.
Patrick est plus qu’un animal : c’est un symbole d’entêtement et de tendresse. Une anecdote savoureuse : lors d’une scène, un braiement imprévu a fait éclater de rire toute l’équipe, brisant le silence des Cévennes. En repensant à un âne croisé lors d’une balade, son regard à la fois têtu et attachant semble coller parfaitement à Patrick. On aurait aimé plus d’histoires sur ses caprices ou sur le lien avec Laure Calamy – imaginez-la négociant avec lui sous la pluie ! Ce duo improbable, filmé sur le chemin de Stevenson, est le cœur battant du film, et un rappel que les meilleures stars ne suivent pas toujours le script.
Île-de-France : Le mystère des scènes urbaines
Si les Cévennes dominent l’écran, une partie du tournage s’est déroulée en Île-de-France, un choix qui intrigue. En juin 2019, des scènes initiales, sans doute celles montrant Antoinette dans son quotidien d’institutrice, ont été tournées ici, probablement à Paris ou en banlieue. Une école, un appartement, une rue animée ? Les sources restent vagues, et c’est un peu agaçant, comme un puzzle incomplet. On imagine Laure Calamy, encore loin des sentiers de Lozère, jonglant entre sa vie urbaine et ses rêves d’évasion.
Ce contraste entre Île-de-France et les Cévennes est au cœur du film. La ville, avec son rythme effréné, pousse Antoinette vers l’aventure, tandis que Mont Lozère lui offre un miroir pour se retrouver. En repensant à une balade dans Paris, l’idée d’une scène dans un café bondé, juste avant le grand départ, semble plausible. On aimerait en savoir plus : quel quartier ? Les habitants ont-ils remarqué le tournage ? Malgré ces zones d’ombre, Île-de-France rappelle que l’histoire d’Antoinette commence dans le brouhaha, avant de s’épanouir dans le silence des montagnes.
Randonnez sur le chemin de Stevenson : Votre aventure en Lozère
Et si vous viviez l’aventure d’Antoinette ? Le chemin de Stevenson, ou GR70, est une invitation à découvrir Lozère. Commencez par Le Pont-de-Montvert, où le pont médiéval et les sentiers mènent à Mont Lozère. Grimpez jusqu’au Sommet de Finiels, là où Laure Calamy et Patrick ont bravé les éléments, et savourez la vue panoramique. Poursuivez vers Florac, avec ses ruelles et son marché, parfait pour une pause gourmande. Ne manquez pas La Borie, un hameau discret qui a servi de décor, idéal pour une photo souvenir.
Quelques conseils : venez en automne, quand les Cévennes se parent d’or, et prévoyez des chaussures robustes pour le GR70. À Florac, goûtez une pouteille, plat local à base de pommes de terre, et cherchez un gîte à Le Pont-de-Montvert pour une nuit sous les étoiles. En préparant cet itinéraire, l’envie de partir, sac au dos, était presque irrésistible – sans âne, peut-être, pour éviter les braiements surprises. Partagez vos clichés avec #AntoinetteCévennes – les sentiers adorent les explorateurs. Pour une touche de cinéma, cherchez des traces du film dans les villages, comme un café où l’équipe aurait pu s’arrêter.
Plongez dans les Cévennes d’Antoinette dans les Cévennes
Antoinette dans les Cévennes, c’est une bouffée d’air frais, portée par les paysages de Lozère et l’irrésistible Patrick. Mont Lozère, avec ses sommets sauvages, donne le ton. Florac et Le Pont-de-Montvert, blottis sur le chemin de Stevenson, ajoutent une douceur cévenole. Île-de-France, discrète, plante les racines de l’histoire. Que vous soyez fan de Laure Calamy, randonneur en herbe, ou curieux des coulisses, les Cévennes vous appellent. Replongez dans le film, repérez ces décors, puis enfilez vos chaussures. Florac vous attend, avec ses ruelles et ses secrets. Et si vous croisez un âne, postez une photo avec #AntoinetteCévennes – il pourrait bien être le cousin de Patrick.