Où a été tourné l’île prisonnière ?

L’île prisonnière : Les magnifiques décors naturels de Bretagne sublimés à l’écran

La nouvelle série événement de France 2, L’île prisonnière, nous plonge dans un thriller haletant sur fond de prises d’otages sur une île bretonne. Si l’intrigue nous tient en haleine, impossible de ne pas tomber sous le charme des paysages à couper le souffle qui servent d’écrin à ce huis clos oppressant. Découvrez les véritables lieux de tournage de la série, du Finistère au Morbihan.

Penhic, une île fictive ancrée dans la réalité bretonne

Dès les premières images, le décor est planté : falaises escarpées, landes balayées par le vent, petit port de pêche typique… Nous sommes bel et bien en Bretagne, sur l’île de Penhic où va se nouer un bras de fer entre un groupe d’activistes armés et les insulaires qu’ils prennent en otage. Mais ne cherchez pas Penhic sur une carte, cette île est tout droit sortie de l’imagination fertile de Michel Bussi, le célèbre auteur de polars qui signe là son premier scénario original pour la télévision.

Pour donner vie à Penhic et ancrer la fiction dans la réalité, l’équipe de la série s’est mise en quête des plus beaux paysages de la côte bretonne. Un périple de deux mois qui les a menés du Finistère au Morbihan, à la recherche de panoramas à la hauteur de l’ambition de la série.

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Entre Finistère et Morbihan, une Bretagne multiple et grandiose

C’est d’abord dans le Finistère que les caméras se sont posées, immortalisant la beauté brute des côtes de Cornouaille et de la presqu’île de Crozon. Les téléspectateurs reconnaîtront peut-être le charmant port de Doëlan à Clohars-Carnoët, qui avait déjà servi de décor pour la série Doc Martin sur TF1. Les ruelles pavées et les maisons de granit de Locronan, classées monuments historiques, apparaissent aussi à l’écran.

Du côté de la presqu’île de Crozon, ce sont les paysages sauvages de Camaret-sur-Mer et de Roscanvel qui ont tapé dans l’oeil des repérages. Grottes marines, bunkers et même une gendarmerie comme s’il en pleuvait! De quoi satisfaire toutes les exigences d’un scénario riche en rebondissements.

En remontant vers le nord, les caméras ont fait halte à Moëlan-sur-Mer pour capturer la beauté des rias, ces anciens estuaires envahis par la mer qui découpent le littoral en paysages contrastés.

Le Morbihan en guest star

Le Finistère n’a pas été le seul département breton à accueillir le tournage de L’île prisonnière. Juste de l’autre côté de la frontière, le Morbihan réservait aussi son lot de décors de caractère. Les mégalithes de Locmariaquer, témoins de la préhistoire, côtoient à l’écran les bourgs traditionnels de Languidic et de Ploemeur.

C’est aussi sur une plage de Guidel qu’ont été tournées les ultimes scènes du tournage en Bretagne, après deux mois à arpenter sans relâche ce littoral inspirant. L’équipe est ensuite repartie en région parisienne pour les ultimes prises de vues.

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Des moyens techniques et humains 100% bretons

Au-delà des paysages, L’île prisonnière met aussi à l’honneur les professionnels du cinéma en Bretagne. Techniciens, comédiens, figurants mais aussi prestataires comme les cantines ou les sociétés de transport, de nombreux talents locaux ont uni leurs forces pour donner vie à cette série ambitieuse.

Parmi les têtes connues du public breton, on retrouve au casting les comédiens Brieuc Le Guern, Louise Morin, Cédric Bouvier ou encore Joël Cudennec. Ils donnent la réplique aux stars de la série comme Lannick Gautry, Pierre Perrier, Anouk Grinberg, Déborah François ou Antoine Duléry.

Soutenue par Bretagne Cinéma et l’Accueil des Tournages, la production a pu s’appuyer sur un accompagnement personnalisé et profiter à plein des atouts de la région, devant et derrière la caméra. De quoi signer une belle vitrine pour la Bretagne et ses paysages d’exception, sublimés par la magie de la fiction.

Un polar au souffle épique signé Michel Bussi

Mais que les téléspectateurs se rassurent, L’île prisonnière est loin d’être une simple carte postale. Derrière ses somptueux décors naturels, la série déroule une intrigue fiévreuse et pleine de mystères, dans la plus pure veine des polars de Michel Bussi.

Car c’est bien la plume de l’écrivain à succès, habitué des best-sellers, qui est à la manoeuvre de ce scénario original. Épaulé par le scénariste Christophe Clère, Bussi signe un huis clos haletant qui emprunte au thriller comme au film catastrophe. Références revendiquées : le mythique Prisonnier des années 60 et la série espagnole à succès La Casa de Papel.

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L’histoire? Sur l’île sans histoires de Penhic, un commando armé d’activistes débarque par surprise et prend les habitants en otage, les confinant dans l’école du village. Leur chef, Alpha, semble avoir tout prévu. Sauf que cinq passagers de la navette reliant l’île au continent vont réussir à s’échapper pour se cacher parmi les insulaires. Commence alors un jeu de piste angoissant où les motivations de chacun restent troubles…

Porté par un casting cinq étoiles et une réalisation virtuose d’Elsa Bennett et Hippolyte Dard (Astrid et Raphaëlle), ce polar à l’ampleur cinématographique promet de nous tenir en haleine jusqu’au dénouement final. À découvrir sans tarder sur France 2 et en replay sur France.tv.

En conclusion, si l’île de Penhic n’existe que dans l’esprit de Michel Bussi, les téléspectateurs pourront s’évader bien réellement le temps de six épisodes dans les paysages envoûtants de Bretagne, du Finistère au Morbihan. Un conseil, ne manquez sous aucun prétexte ce grand frisson télévisuel qui sublime notre région ! Et si l’envie vous prend de marcher dans les pas des personnages, nul doute que les offices de tourisme de Clohars-Carnoët, Locronan ou Camaret-sur-Mer se feront un plaisir de vous guider. L’île prisonnière ou la Bretagne comme vous ne l’avez jamais vue !

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