Anthracite : Une plongée envoûtante dans les décors grandioses d’Auvergne-Rhône-Alpes

La nouvelle série événement de Netflix, Anthracite, a créé l’émoi dès sa mise en ligne le 10 avril 2024. Cette fiction policière haletante, librement inspirée du drame de l’Ordre du Temple Solaire qui a secoué la France dans les années 90, se distingue autant par la qualité de son scénario que par la beauté à couper le souffle de ses décors naturels. En effet, l’équipe de création menée par Fanny Robert, Maxime Berthemy et Julius Berg a jeté son dévolu sur la majestueuse région Auvergne-Rhône-Alpes pour poser ses caméras et donner vie à cette histoire originale. Partons ensemble à la découverte de ces paysages d’exception qui font la force et la singularité d’Anthracite.

Auvergne-Rhône-Alpes, un écrin de choix pour le 7ème art

C’est une volonté affirmée de la scénariste principale Fanny Robert, native de l’Isère, que de mettre en lumière sa région de cœur à travers Anthracite. Son ambition : démontrer que la France regorge de décors naturels grandioses, à même de rivaliser avec les plus grandes productions internationales. « Il y avait quantité de lieux dans lesquels j’avais rêvé, ou plutôt cauchemardé pendant mon adolescence, que j’avais vraiment en tête et que je tenais à cœur de montrer », confie-t-elle dans une interview.

Ainsi, pendant près de 4 mois, de février à mai 2023, les équipes de tournage ont pris leurs quartiers aux quatre coins d’Auvergne-Rhône-Alpes. Une présence qui a généré plus de 4,5 millions d’euros de retombées économiques pour le territoire, un record pour une production Netflix. Il faut dire que c’est une première pour le géant américain du streaming qui signait là un partenariat inédit avec la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un mariage réussi qui prouve l’attractivité de nos territoires pour les grands noms du 7ème art.

L’Isère, terre de tournage privilégiée

Bien que l’intrigue d’Anthracite se déroule principalement dans le massif du Vercors, c’est le département de l’Isère qui a accueilli la majeure partie du tournage. Les décors urbains et les scènes d’intérieur ont été tournés à Grenoble et dans sa périphérie. L’hôpital de Saint-Martin-d’Hères a aussi été mis à contribution pour les besoins de certaines séquences.

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Mais ce sont surtout les paysages sauvages et spectaculaires de l’Isère qui ont tapé dans l’œil des réalisateurs. La station de Chamrousse et ses environs, entre lacs gelés scintillants et majestueuses forêts de sapins enneigés, offrent un écrin saisissant aux scènes les plus prenantes. Un magasin de sport d’hiver et un mobil-home viennent compléter ce tableau blanc immaculé. Plus au sud, c’est le charmant village de Mens et ses reliefs escarpés qui ont été choisis pour abriter la ferme isolée au cœur de l’intrigue.

Dans le Nord-Isère, les réalisateurs ont jeté leur dévolu sur le village médiéval de Pont-en-Royans et ses maisons suspendues au-dessus des gorges de la Bourne pour camper la mystérieuse ville fictive de Lévionna. À quelques kilomètres de là, un ancien asile désaffecté de la commune de Vinay sert de décor à des scènes particulièrement angoissantes qui ne manqueront pas de glacer le sang des spectateurs. L’imposant cimetière de La Mure et la gendarmerie typique de Saint-Honoré font aussi une apparition remarquée au détour d’un épisode.

Virée glaçante en terres savoyardes

Mais les équipes ne se sont pas cantonnées à l’Isère. Pour dénicher le lieu parfait incarnant la maison ronde servant de QG à la secte qui est au cœur de l’intrigue, il a fallu pousser jusqu’en Savoie, à Lépin-le-Lac précisément. Un choix audacieux et payant tant ce décor atypique apporte une dimension inquiétante et mystérieuse, en parfaite adéquation avec l’atmosphère de la série.

Les anciennes mines de Saint-Georges-d’Hurtières et leurs galeries labyrinthiques ont aussi été mises à profit pour des scènes d’action à glacer le sang. Pensez-donc, des courses-poursuites haletantes dans un dédale souterrain, il y a de quoi donner des sueurs froides ! Les somptueuses routes de montagne savoyardes ont quant à elles servi de terrain de jeu grandeur nature pour les scènes de cavale des personnages. Des virages en épingle à cheveux aux lacets vertigineux surplombant les vallées, le décor se prêtait idéalement aux séquences les plus intenses d’Anthracite.

Parenthèse féérique dans la Drôme

Deux lieux emblématiques du département de la Drôme sont venus compléter la liste des décors naturels de la série. Tout d’abord le célébrissime Mémorial de la Résistance de Vassieux-en-Vercors, haut lieu de mémoire, qui se transforme pour l’occasion en un inquiétant laboratoire expérimental où se trament les plus noirs secrets. Les spectateurs les plus avertis auront peut-être reconnu ce site chargé d’histoire, détourné ici de manière saisissante.

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Autre lieu emblématique de la Drôme, la majestueuse grotte de Thaïs, située sur la commune de Saint-Nazaire-en-Royans. Cet écrin de roche sculpté par la nature se prêtait idéalement aux scènes les plus mystérieuses d’Anthracite. Avec ses draperies minérales et ses jeux d’ombres fascinants, nul doute que la grotte a été une source d’inspiration sans fin pour les équipes de tournage.

Auvergne-Rhône-Alpes, terre de talents

Mais Anthracite, ce n’est pas seulement des paysages à couper le souffle. C’est aussi une formidable vitrine pour les talents de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Au total, ce sont près de 90 techniciens, 60 comédiens et plus de 1300 figurants locaux qui ont pris part à cette belle aventure. Une fierté pour tous ces professionnels qui ont pu démontrer l’étendue de leur savoir-faire et de leur créativité au service d’un projet ambitieux.

Derrière la caméra aussi, la série porte une saveur locale avec la présence du réalisateur clermontois Julius Berg aux commandes. Ce jeune prodige du 7ème art, déjà remarqué pour son premier long-métrage « La Forêt de mon père », apporte sa patte singulière et sa sensibilité à Anthracite. Un gage de qualité supplémentaire pour cette production aux accents auvergnats assumés.

Le tournage d’envergure d’Anthracite confirme ainsi l’attractivité de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les plus grands noms du cinéma et de la télévision. Une tendance déjà observée avec la venue en Haute-Savoie des équipes d’Emily in Paris pour les besoins de la saison 3. Une exposition médiatique inédite pour notre région qui bénéficie ainsi d’une vitrine exceptionnelle dans le monde entier. Gageons que les décors époustouflants d’Anthracite donneront envie à de nombreux téléspectateurs de découvrir par eux-mêmes les joyaux naturels que recèle notre territoire. La série s’impose d’ores et déjà comme un formidable outil de promotion touristique pour Auvergne-Rhône-Alpes.

Plaidoyer pour un cinéma plus vert

Au-delà de son indéniable qualité artistique, Anthracite porte aussi un message fort en faveur d’un cinéma plus responsable et respectueux de l’environnement. En choisissant de tourner l’intégralité de la série dans un périmètre géographique restreint, l’équipe de production a fait le choix d’un tournage éco-responsable, limitant les déplacements polluants et l’empreinte carbone.

Une démarche vertueuse qui s’inscrit dans une prise de conscience globale de l’industrie du cinéma face à l’urgence climatique. En prouvant qu’il est possible de produire des fictions de qualité en optimisant les ressources locales, Anthracite ouvre la voie à un nouveau modèle de production plus durable. Un exemple inspirant qui, espérons-le, fera des émules dans le milieu du 7ème art.

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Des retombées durables pour le territoire

Les bénéfices d’un tel tournage pour le territoire ne se limitent pas à sa seule durée. Bien au-delà des retombées économiques immédiates, estimées à plus de 4,5 millions d’euros, Anthracite va durablement booster l’attractivité touristique de la région. Les magnifiques paysages mis en valeur par la série vont assurément susciter un afflux de visiteurs désireux de marcher dans les pas des personnages, de Chamrousse à Pont-en-Royans.

Un phénomène déjà observé avec d’autres productions à succès tournées dans la région comme « Kaamelott » en Ardèche ou « Les Rivières Pourpres » en Savoie. Les fans de la première heure comme les néophytes se pressent sur les lieux de tournage devenus cultes, générant des retombées significatives pour l’économie locale. Nul doute qu’Anthracite, avec ses décors grandioses et son casting trois étoiles, va donner un coup de projecteur durable sur les trésors de notre région.

Conclusion

Anthracite est bien plus qu’une série policière prenante. C’est un véritable ode à la beauté des paysages d’Auvergne-Rhône-Alpes. Avec une maestria rare, les 6 épisodes nous entraînent dans un périple visuel envoûtant, des cimes immaculées de Chamrousse aux galeries mystérieuses des mines de Saint-Georges-d’Hurtières, en passant par les villages pittoresques du Vercors. Chaque plan est un tableau, sublimant la richesse et la diversité des décors naturels de notre région.

En faisant le choix audacieux d’un tournage 100% local, avec des équipes et des talents du cru, Anthracite prouve qu’il est possible de produire des fictions ambitieuses en France sans traverser l’Atlantique. Un modèle vertueux et inspirant qui, espérons-le, fera école et encouragera d’autres créateurs à miser sur nos régions pour leurs projets.

Au-delà de son indéniable réussite artistique, Anthracite est aussi un formidable outil de promotion pour Auvergne-Rhône-Alpes. Nul doute que les paysages époustouflants de la série marqueront durablement les esprits des téléspectateurs du monde entier, suscitant l’envie de découvrir par eux-mêmes ces joyaux de notre territoire. Un impact durable et profond, à la hauteur de l’ambition et de la qualité de cette production hors-norme.

En définitive, Anthracite est une magnifique carte postale d’Auvergne-Rhône-Alpes adressée au monde entier. Une invitation au voyage et à l’émerveillement, qui met en lumière la richesse insoupçonnée de notre patrimoine naturel. Une belle leçon de cinéma aussi, qui prouve qu’en misant sur l’excellence locale, on peut créer des œuvres universelles à même de toucher le plus grand nombre. Vivement la saison 2 !

Un commentaire

  1. Il n’y a pas d’hôpital a saint Martin d’hères, et Pont en Royans est bien dans le Sud Isère et non dans le Nord Isère…

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