Le Voyageur : dans les coulisses des lieux de tournage de la série à succès de France 3
La série Le Voyageur, diffusée sur France 3 depuis 2019, a su conquérir le cœur des téléspectateurs grâce à son concept original et à la performance de son acteur principal, Bruno Debrandt. Cette série policière suit les enquêtes d’un ancien flic reconverti en écrivain voyageur, parcourant les routes de France à bord de son van aménagé. Au fil des épisodes, la série nous emmène dans des décors naturels époustouflants, qui jouent un rôle essentiel dans l’atmosphère et l’intrigue de chaque histoire. Les lieux de tournage deviennent de véritables personnages à part entière, offrant un écrin unique aux aventures du Voyageur.
La Bretagne, terre d’accueil privilégiée du Voyageur
La Bretagne est sans conteste la région qui a le plus souvent accueilli les tournages du Voyageur. Les paysages sauvages de la côte bretonne, avec ses falaises escarpées, ses plages de sable fin et ses petits villages de pêcheurs, offrent un cadre idéal pour les intrigues policières de la série. Le prochain épisode inédit, qui sera diffusé en novembre 2024, ne fera pas exception à la règle puisqu’il a été tourné dans les Côtes d’Armor, plus précisément dans la charmante cité de Paimpol.
Lors de notre interview exclusive avec l’équipe de tournage, le réalisateur a confié : « Nous avons eu un véritable coup de cœur pour Paimpol et ses environs. La lumière si particulière de la Bretagne et la variété des décors naturels nous ont permis de donner une ambiance unique à cet épisode. C’est un régal de tourner ici ! » Les acteurs ont également loué la beauté des paysages et l’accueil chaleureux des habitants, toujours ravis d’accueillir les équipes de la série.
Mais pourquoi la Bretagne est-elle si souvent choisie comme lieu de tournage pour Le Voyageur ? Outre la lumière incomparable et la diversité des paysages, la région offre une atmosphère parfaite pour les intrigues policières : des légendes locales mystérieuses, une histoire riche et des personnages hauts en couleur. Des atouts qui ont séduit la production dès le début de la série, comme en témoignent les nombreuses scènes marquantes tournées dans la région au fil des saisons.
On se souvient notamment de l’épisode « Le mystère de la lande », tourné en 2020 dans le Finistère, où le Voyageur enquêtait sur une disparition survenue sur une île isolée. Les séquences tournées sur les sentiers côtiers escarpés et dans les ruelles pavées du village avaient offert des images saisissantes. Ou encore de l’épisode « Le secret de la forêt », filmé en forêt de Brocéliande, haut lieu des légendes arthuriennes, qui avait ajouté une dimension mystique à l’intrigue.
Arles et la Camargue, l’autre décor récurrent
Si la Bretagne est la terre de prédilection du Voyageur, la série a également trouvé en Arles et en Camargue un décor de choix. Cette région du sud de la France, avec ses paysages atypiques et sa lumière si particulière, offre un contraste saisissant avec les côtes bretonnes. Les immenses étendues de la Camargue, ses marais, ses chevaux et ses flamants roses apportent une touche d’exotisme aux enquêtes du Voyageur.
C’est d’ailleurs en Camargue qu’a été tourné le tout premier épisode de la série en 2019. L’équipe garde un souvenir impérissable de ce tournage inaugural, comme le confie Bruno Debrandt : « Je me souviens de nos premières scènes tournées dans les marais de Camargue. C’était magique, on avait l’impression d’être hors du temps. Et puis cette lumière ! On comprend pourquoi tant d’artistes ont été inspirés par cette région. »
Parmi les scènes cultes tournées en Camargue, comment ne pas citer la course-poursuite à cheval dans les marais, où le Voyageur tentait de rattraper un suspect ? Ou encore la scène finale de l’épisode « Les disparus des Saintes-Maries-de-la-Mer », tournée sur la plage au coucher du soleil, qui a offert des images d’une beauté à couper le souffle.
Metz et le Grand Est, un nouveau spot exploré
Mais la série ne cesse d’explorer de nouveaux horizons, comme en témoigne l’épisode « La tentation du mal », tourné en 2024 en Moselle. C’est la première fois que Le Voyageur posait ses valises dans le Grand Est, une région encore peu représentée dans les fictions françaises. Les paysages verdoyants de la Moselle, les forêts vosgiennes et l’architecture unique de Metz ont offert un écrin inédit aux aventures du Voyageur.
Ce nouveau spot a été l’occasion pour la série d’explorer de nouvelles ambiances et de nouvelles thématiques. L’histoire, qui se déroule dans une petite ville industrielle de Moselle, aborde des sujets forts comme la désindustrialisation et la fracture sociale. Les décors urbains de Metz, avec son Centre Pompidou iconique et sa cathédrale Saint-Étienne, apportent une dimension esthétique inédite à la série.
Les comédiens ont été conquis par ce tournage dans le Grand Est, à l’image de Marie Dompnier, qui incarne une journaliste locale dans cet épisode : « Tourner à Metz a été une expérience incroyable. C’est une ville qui a une identité très forte, avec un passé industriel riche. Et puis les paysages alentour sont d’une beauté à couper le souffle. Cela apporte vraiment quelque chose de nouveau à la série. »
Dans les coulisses des repérages et de la vie sur les tournages
Mais comment ces lieux de tournage emblématiques sont-ils choisis ? Pour en savoir plus, nous avons rencontré l’équipe de repéreurs de la série, ces professionnels de l’ombre qui sillonnent la France à la recherche des décors parfaits. « Notre travail, c’est de trouver des lieux qui collent à l’ambiance de l’épisode, mais aussi qui soient adaptés aux contraintes d’un tournage », explique Luc Parmentier, repéreur historique de la série.
Les critères de sélection sont nombreux : esthétique du lieu, mais aussi accessibilité, possibilités de stationnement, de branchements électriques, d’hébergement pour l’équipe… « Il faut penser à tout, car une journée de tournage est une sacrée machine ! Il faut que tout soit millimétré », poursuit-il. Une fois les lieux choisis, l’équipe de production entre en scène pour organiser le tournage en extérieur. Une véritable fourmilière où chacun a son rôle bien défini.
Malgré le professionnalisme de l’équipe, les tournages en extérieur réservent toujours leur lot d’imprévus et d’anecdotes. « Je me souviens d’un tournage en Bretagne où une tempête s’est levée d’un coup, raconte Bruno Debrandt. On a dû interrompre les prises pendant deux heures, le temps que le vent se calme. C’était une expérience incroyable ! » Les aléas météo, les rencontres insolites avec les habitants, les fous rires entre acteurs… Les tournages du Voyageur sont toujours riches en histoires.
Parmi les « acteurs » incontournables de la série, il y a Emy, le fidèle chien du Voyageur. Ce berger australien est devenu la coqueluche de l’équipe, comme le raconte Bruno Debrandt : « Emy est une vraie star sur le tournage ! Elle est incroyablement obéissante et joueuse. On a développé une vraie complicité tous les deux, c’est un bonheur de tourner avec elle. » Une « guest star » à quatre pattes qui a largement contribué au succès de la série !
Conclusion
De la Bretagne à la Camargue en passant par le Grand Est, Le Voyageur nous a emmenés dans un véritable tour de France des décors naturels. Ces lieux iconiques sont devenus au fil des saisons indissociables de l’identité de la série. Ils ne sont pas de simples toiles de fond, mais de véritables personnages qui façonnent les intrigues et l’atmosphère si particulière du Voyageur.
Et l’aventure est loin d’être terminée ! La production planche déjà sur les prochains spots qui accueilleront les enquêtes du Voyageur. Parmi les destinations envisagées, les Alpes et leur majesté hivernale, la douceur de la Provence, ou encore le charme sauvage de la Corse. De quoi offrir aux téléspectateurs de nouveaux voyages riches en émotions et en découvertes.
Car c’est bien là toute la force du Voyageur : nous faire découvrir la richesse et la diversité des territoires français, à travers une série policière ancrée dans des lieux bien réels. Une invitation au voyage et à l’investigation, qui ne cesse de séduire un public toujours plus nombreux. Alors, prêts à repartir sur les routes avec Bruno Debrandt ?