Le Pont des oubliés : Plongée au cœur des alpages du Vercors, théâtre d’un tournage mystérieux

Quand la fiction rencontre la réalité dans les paysages à couper le souffle de l’Isère et de la Drôme, cela donne naissance à « Le Pont des oubliés », téléfilm policier porté par un casting prestigieux. Hélène Seuzaret, Dounia Coesens, Nicolas Gob… Les téléspectateurs ont pu découvrir leurs aventures lors de la diffusion sur France 3. Mais savez-vous où se sont réellement déroulées les prises de vue de ce thriller au cœur des montagnes ? Suivez le guide pour une immersion dans les coulisses de ce tournage 100% local.

Villard-de-Lans et le massif du Vercors, décor principal de l’intrigue

C’est au cœur du massif du Vercors que le réalisateur Thierry Binisti a posé ses caméras pour donner vie à l’histoire du « Pont des oubliés ». Plus précisément, l’équipe a établi son camp de base à Villard-de-Lans, charmante commune de l’Isère située à flanc de montagne. Réputée pour son domaine skiable l’hiver et ses activités de pleine nature l’été, la ville a servi de décor principal au téléfilm durant 5 semaines en octobre et novembre 2018.

Les téléspectateurs les plus attentifs auront reconnu la place centrale du village, où trône fièrement la mairie. C’est dans ce bâtiment emblématique que la production a reconstitué de toute pièce une gendarmerie, QG de la capitaine Marion Guichard, incarnée par Hélène Seuzaret. Les ruelles pavées et les chalets traditionnels de Villard-de-Lans apparaissent également à plusieurs reprises, notamment lors des scènes d’extérieur.

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Mais le véritable personnage central de ce polar reste sans conteste la nature sauvage et préservée du Vercors. Thierry Binisti rend un vibrant hommage à ces paysages mystérieux, entre alpages verdoyants, gorges escarpées et forêts profondes. Les plans aériens dévoilent toute la splendeur de ce territoire unique, érigeant la montagne au rang de protagoniste à part entière de l’intrigue.

Une plongée dans les entrailles du Diois et la Chapelle-en-Vercors

Si Villard-de-Lans tient le haut de l’affiche, l’équipe du « Pont des oubliés » a également posé ses valises dans deux autres communes pour compléter le tableau : le Diois dans la Drôme et La Chapelle-en-Vercors, à cheval entre Drôme et Isère.

Les férus de géographie auront tiqué en entendant parler du « Diois », qui n’est autre qu’une région naturelle correspondant peu ou prou à la vallée de la Drôme. Plusieurs scènes en extérieur, dont certaines prises de vue spectaculaires, ont été réalisées dans ce coin de paradis encore méconnu du grand public. Il faut dire que le Diois regorge de merveilles pour qui sait prendre le temps de l’explorer : vertigineux canyons, villages perchés, champs de lavande à perte de vue… Un terrain de jeu extraordinaire pour un réalisateur en quête de dépaysement.

Enfin, dernier spot de tournage et non des moindres : La Chapelle-en-Vercors, surnommée le « diamant noir » en raison de sa situation au cœur des montagnes. Ce village authentique compte parmi les plus beaux de la région, avec ses maisons en pierre regroupées autour d’un château médiéval en ruine. C’est ici qu’ont été tournées plusieurs scènes clés, dont le final haletant du téléfilm. Les producteurs ont d’ailleurs salué l’accueil chaleureux réservé par les habitants, qui se sont pleinement investis dans le projet.

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200 figurants recrutés sur place : l’autre réussite de ce tournage

Au-delà des paysages à couper le souffle, l’autre grande réussite du « Pont des oubliés » est l’importante mobilisation des locaux. En effet, ce ne sont pas moins de 200 habitants qui ont endossé le rôle de figurants le temps d’une scène ou d’une journée. Visages marqués par le temps, silhouettes solides forgées par le travail de la terre… Ces hommes et ces femmes ont apporté une véritable plus-value au projet en incarnant l’âme authentique de ce terroir.

« On tenait à ancrer notre fiction dans la réalité de ce territoire et de ses habitants », confie le producteur Hervé Fihey. « Au-delà du casting professionnel, on avait besoin de gueules, de gens d’ici pour donner vie à notre histoire ». Pari réussi si l’on en croit les réactions unanimes des téléspectateurs, qui ont salué la justesse et la beauté des prises de vues lors de la diffusion.

Cette aventure humaine atypique a aussi permis de dynamiser l’économie locale le temps du tournage. Logements, restauration, transports… Les retombées pour le territoire ne sont pas négligeables, d’autant que l’équipe a volontairement fait appel à des prestataires et des fournisseurs de la région. Une bouffée d’oxygène bienvenue en cette fin d’année 2018.

Lorsque l’on vous dit « Le Pont des oubliés », vous pensez donc désormais au Vercors, à Villard-de-Lans, au Diois et à la Chapelle-en-Vercors. Ces lieux désormais mythiques ont servi d’écrin à l’intrigue policière portée par Hélène Seuzaret et Dounia Coesens. Si le téléfilm a rencontré un beau succès d’audience sur France 3, c’est en grande partie grâce à la beauté de ses paysages, filmés comme jamais. Un bon moyen de (re)découvrir le charme de ces contrées féeriques, en attendant peut-être d’aller y faire un tour par vous-même. Une chose est sûre : la magie du petit écran a opéré.

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